Sentier des Appalaches - Parc de la Gaspésie
- du 18 au 23 juillet 2006
Le 22 juillet 2005
Mont Xalibu
De
Parking du Lac aux Américains (600 m)
à
Camping La Camarine (1050 m)
Après une grasse matinée bien méritée (levé 8 heures), nous allons
voir la chute Sainte-Anne. C’est une jolie chute coupée en deux par
une grosse pierre en basalte. Nicolas ne peut pas s’empêcher d’aller
jouer dans l’eau. Il a commencé par se balader sur les rochers, puis
ayant trouver des battons, il met les pieds dans l’eau. Il n’en faut
pas plus pour le décider à traverser le torrent à pied. Ce qu’il
fait n’ayant cure de mes protestations avant la passerelle aux eaux
vives. Mise devant le fait accompli, je prends le héro en photo.
Nous
partons pour notre rando vers 13h45, après une courte mais fort
désagréable péripétie avec ma poche d’eau. Le lac aux Américains
nous surprend agréablement. C’est un lac dans un cirque glaciaire et
nous voyons le Mont Xalibu qui le domine.
La
montée vers le Mont Xalibu (mot Micmac pour désigner les caribous)
est assez intense. Nous sommes encore en pleine forêt et il n’y a
que de rares points de vue. Par contre, la forêt offre le gros
avantage de la fraîcheur parce que le soleil tape très fort cet
après-midi.
En
arrivant sur le Mont Xalibu nous émergeons brutalement de la forêt
et une formidable vue jusqu’à la mer s’offre à nous. Génial !
A
peine quelques mètres plus loin, nous recroisons le couple de
québécois avec qui nous avions cheminé quelques jours auparavant.
Ils en profitent pour nous donner des portes clef avec l’adresse de
leur site internet. Trop sympa.
Le
sommet du Mont Xalibu est un immense pierrier. Ces pierres se sont
formées par fragmentation à cause du gel. Nous avons une excellent
vu à 360° et il n’y a pas de sapin. C’est le meilleur belvédère que
nous avons eu dans les Mont Chic-Chocs. De plus le relief que nous
observons ici est beaucoup plus découpé qu’ailleurs. Nous
reconnaissons facilement le Pic du Brûlé et le plateau du Mont
Albert à l’Ouest et le Mont Jacques-Cartier à l’Est.
Nous
arrivons enfin à l’air de camping de la Camarine. Comme d’habitude
c’est plutôt loin du lac au grand désespoir de Nico. Par ailleurs,
il y a tellement de bibittes que nous entendons un perpétuel
bourdonnement. Du coup, nous mangeons à l’intérieur de la tente. La
toile de dessous fait formidablement bien office de moustiquaire.
Nico s’amuse à éjecter d’une pichenette les moustiques qui se posent
sur la toile ! mdr !!! Ce soir nous mangeons un énorme couscous
déshydraté qui est plutôt bon. Cool !
A la
demande express de Nico je précise que ma lèvre va mieux. C’est
moins gonflé et ça cicatrise vite.
Nous
espérons voir des caribous sur le Mont Jacques-Cartier. Toutes les
personnes que nous avons croisées en ont vus et nous en ont fait des
descriptions qui font rêver. Mais pour en voir, il faut que le beau
temps se maintienne et ce n’est pas gagné…
Pour
prédire le temps qu’il fera Nicolas se fie à son altimètre. Quand
nous restons à la même altitude et que l’altimètre descend, cela
signifie qu’il va faire beau. Et inversement. Cependant l’altimètre
varie souvent dans des sens peu logiques. Ça monte et ça descend à
peu près comme une grenouille sur son échelle dans un bocal. J’ai
donc surnommé l’altimètre de Nico « la grenouille ». C’est à peu
près aussi fiable d’après moi, ce que conteste formellement Nico.
De |
Parking du Lac aux Américains (600 m)
|
à | Camping La Camarine (1050 m) |
Après une grasse matinée bien méritée (levé 8 heures), nous allons voir la chute Sainte-Anne. C’est une jolie chute coupée en deux par une grosse pierre en basalte. Nicolas ne peut pas s’empêcher d’aller jouer dans l’eau. Il a commencé par se balader sur les rochers, puis ayant trouver des battons, il met les pieds dans l’eau. Il n’en faut pas plus pour le décider à traverser le torrent à pied. Ce qu’il fait n’ayant cure de mes protestations avant la passerelle aux eaux vives. Mise devant le fait accompli, je prends le héro en photo.
Nous partons pour notre rando vers 13h45, après une courte mais fort désagréable péripétie avec ma poche d’eau. Le lac aux Américains nous surprend agréablement. C’est un lac dans un cirque glaciaire et nous voyons le Mont Xalibu qui le domine.
La montée vers le Mont Xalibu (mot Micmac pour désigner les caribous) est assez intense. Nous sommes encore en pleine forêt et il n’y a que de rares points de vue. Par contre, la forêt offre le gros avantage de la fraîcheur parce que le soleil tape très fort cet après-midi.
En arrivant sur le Mont Xalibu nous émergeons brutalement de la forêt et une formidable vue jusqu’à la mer s’offre à nous. Génial !
A peine quelques mètres plus loin, nous recroisons le couple de québécois avec qui nous avions cheminé quelques jours auparavant. Ils en profitent pour nous donner des portes clef avec l’adresse de leur site internet. Trop sympa.
Le sommet du Mont Xalibu est un immense pierrier. Ces pierres se sont formées par fragmentation à cause du gel. Nous avons une excellent vu à 360° et il n’y a pas de sapin. C’est le meilleur belvédère que nous avons eu dans les Mont Chic-Chocs. De plus le relief que nous observons ici est beaucoup plus découpé qu’ailleurs. Nous reconnaissons facilement le Pic du Brûlé et le plateau du Mont Albert à l’Ouest et le Mont Jacques-Cartier à l’Est.
Nous arrivons enfin à l’air de camping de la Camarine. Comme d’habitude c’est plutôt loin du lac au grand désespoir de Nico. Par ailleurs, il y a tellement de bibittes que nous entendons un perpétuel bourdonnement. Du coup, nous mangeons à l’intérieur de la tente. La toile de dessous fait formidablement bien office de moustiquaire. Nico s’amuse à éjecter d’une pichenette les moustiques qui se posent sur la toile ! mdr !!! Ce soir nous mangeons un énorme couscous déshydraté qui est plutôt bon. Cool !
A la demande express de Nico je précise que ma lèvre va mieux. C’est moins gonflé et ça cicatrise vite.
Nous espérons voir des caribous sur le Mont Jacques-Cartier. Toutes les personnes que nous avons croisées en ont vus et nous en ont fait des descriptions qui font rêver. Mais pour en voir, il faut que le beau temps se maintienne et ce n’est pas gagné…
Pour prédire le temps qu’il fera Nicolas se fie à son altimètre. Quand nous restons à la même altitude et que l’altimètre descend, cela signifie qu’il va faire beau. Et inversement. Cependant l’altimètre varie souvent dans des sens peu logiques. Ça monte et ça descend à peu près comme une grenouille sur son échelle dans un bocal. J’ai donc surnommé l’altimètre de Nico « la grenouille ». C’est à peu près aussi fiable d’après moi, ce que conteste formellement Nico.