Sentier des Appalaches - Parc de la Gaspésie
- du 18 au 23 juillet 2006
Le 18 juillet 2005
Pic de l'Aube
De
Le Huard (570 m)
à
Camping le Saule (820 m)
[Nicolas]
A partir du gîte du Mont Albert, deux heures de chemins forestiers avec
la navette de la Sepaq nous mènent au gîte du Huard. C’est le départ
de notre rando. Dans la navette, nous sommes à nouveau surpris par l’aspect
pachydermique des sacs à dos des randonneurs québécois. Le poids doit
être intense !
Nous débutons la rando sur un large
chemin qui borde le lac Thibault. Celui-ci étend ses tentacules qui
se perdent entre les collines de sapins. Le chemin devient ensuite un
petit sentier en forêt presque recouvert de végétation. Ça commence
à monter et on ne voit plus rien parmi les arbres et les sapins. Enfin,
un peu avant midi, nous arrivons à un belvédère avec un banc. L’endroit
idéal pour notre pique-nique. Nous dominons le lac Thibault et les collines
environnantes. Splendide paysage ! Je fais un petit calcul en regardant
le paysage : Chaque mètre carré compte environ 4 arbres. Ils sont en
effet assez petits et très serrés ! En face de nous, nous voyons facilement
100 km2 de forêt, ce qui fait 400 millions d’arbres !
Solenne se rend compte qu’elle
a perdu un des verres de ses lunettes. Heureusement que nous passerons
beaucoup de temps dans la forêt et qu’elle n’a pas les yeux sensibles.
L’après-midi, nous marchons sur
une crête entre le Mont Arthur-Allen et le Mont du Blizzard. Le paysage
est grandiose. On voit la mer ! On voit des centaines de kilomètres
de forêt, Saint Anne des Monts et les champs d’éoliennes de Cap-Chat.
On ne s’attendait pas à voir la mer dès la première journée ! Enfin,
on s’entend, c’est le fleuve bien sûr, mais large de plus de cent kilomètres.
Peu avant le camping, je propose
à Solenne de ne pas monter au Pic de l’Aube sur la gauche (à 0.7 km)
en pensant que nous aurions exactement la même vue. Mais en cherchant
le ruisseau près du camping, un couple de connaisseurs nous convainc
qu’il faut absolument y aller. « C’est la plus belle vue du Massif !
». Et en effet nous allons assister à un merveilleux coucher de soleil
après notre toilette au ruisseau et notre souper déshydraté. Moins de
30 min de montée facile pour un spectacle grandiose. Une vue à couper
le souffle sur le Pic du Brûlé, le Mont Albert, la mer… Après une heure
à admirer le paysage, le soleil vient se coucher dans le Saint-Laurent,
faisant rougeoyer les petits nuages effilochés. En amoureux, blottis
l’un contre l’autre pour lutter contre le vent et le froid, nous regardons
l’astre rouge disparaître lentement à l’horizon, puis nous regagnons
notre tente.
Solenne a eu froid cette nuit et
nous prenons des leçons pour la traversée des Alpes. On n’arrête pas
de penser à ce qu’on va apporter ou ne pas apporter pour les Alpes.
De |
Le Huard (570 m)
|
à |
Camping le Saule (820 m)
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[Nicolas] A partir du gîte du Mont Albert, deux heures de chemins forestiers avec la navette de la Sepaq nous mènent au gîte du Huard. C’est le départ de notre rando. Dans la navette, nous sommes à nouveau surpris par l’aspect pachydermique des sacs à dos des randonneurs québécois. Le poids doit être intense !
Nous débutons la rando sur un large chemin qui borde le lac Thibault. Celui-ci étend ses tentacules qui se perdent entre les collines de sapins. Le chemin devient ensuite un petit sentier en forêt presque recouvert de végétation. Ça commence à monter et on ne voit plus rien parmi les arbres et les sapins. Enfin, un peu avant midi, nous arrivons à un belvédère avec un banc. L’endroit idéal pour notre pique-nique. Nous dominons le lac Thibault et les collines environnantes. Splendide paysage ! Je fais un petit calcul en regardant le paysage : Chaque mètre carré compte environ 4 arbres. Ils sont en effet assez petits et très serrés ! En face de nous, nous voyons facilement 100 km2 de forêt, ce qui fait 400 millions d’arbres !
Solenne se rend compte qu’elle a perdu un des verres de ses lunettes. Heureusement que nous passerons beaucoup de temps dans la forêt et qu’elle n’a pas les yeux sensibles.
L’après-midi, nous marchons sur une crête entre le Mont Arthur-Allen et le Mont du Blizzard. Le paysage est grandiose. On voit la mer ! On voit des centaines de kilomètres de forêt, Saint Anne des Monts et les champs d’éoliennes de Cap-Chat. On ne s’attendait pas à voir la mer dès la première journée ! Enfin, on s’entend, c’est le fleuve bien sûr, mais large de plus de cent kilomètres.
Peu avant le camping, je propose à Solenne de ne pas monter au Pic de l’Aube sur la gauche (à 0.7 km) en pensant que nous aurions exactement la même vue. Mais en cherchant le ruisseau près du camping, un couple de connaisseurs nous convainc qu’il faut absolument y aller. « C’est la plus belle vue du Massif ! ». Et en effet nous allons assister à un merveilleux coucher de soleil après notre toilette au ruisseau et notre souper déshydraté. Moins de 30 min de montée facile pour un spectacle grandiose. Une vue à couper le souffle sur le Pic du Brûlé, le Mont Albert, la mer… Après une heure à admirer le paysage, le soleil vient se coucher dans le Saint-Laurent, faisant rougeoyer les petits nuages effilochés. En amoureux, blottis l’un contre l’autre pour lutter contre le vent et le froid, nous regardons l’astre rouge disparaître lentement à l’horizon, puis nous regagnons notre tente.
Solenne a eu froid cette nuit et nous prenons des leçons pour la traversée des Alpes. On n’arrête pas de penser à ce qu’on va apporter ou ne pas apporter pour les Alpes.