Mont-Saint-Anne

Lever 5h50 ! C’est tôt pour un dimanche matin, mais ça en vaut la peine. Je vais prendre l’autobus pour skier toute la journée au Mont-Saint-Anne. 3 heures de route suffisent pour arriver à destination où la neige est belle et abondante. C’est pas comme à Montréal !

Mon défi est de faire la piste la plus dure et la plus longue du Mont-Saint-Anne : 25 km effectués en 1h50. Et ce n’est pas rien cette piste : Il n’y a pas un mètre de plat. Seulement des bosses et des bosses, toutes plus dures les unes que les autres, suivis par descentes techniques qui ne permettent même pas de se reposer. Comme dirait Gilles : «~Si vous partez sur cette piste, soyez sûr de votre niveau car elle ne vous lâchera pas, du début à la fin…~»

En tout cas, je suis vraiment content de ma performance : 13.6 km/h à l’entrainement. Cela s’annonce bien pour la Keskinada où j’espère atteindre les 15 km/h de moyenne sur 29 km. C’est dans 2 semaines ! Et puis dans 3 semaines, je vais également faire la Loppet du Mont-Saint-Anne. Mais je ne sais pas encore si je fais 15 ou 25 km. Peut-être que ce serait bien de voir ce que je donne sur de petites distances.

L’après-midi est plus difficile. La fatigue se fait ressentir et je ne peux faire que 15 km à la place des 25 prévus. La neige froide ralentit la glisse et à cause de la fatigue, j’ai vite froid contrairement au matin. Il faut dire qu’il fait -15°C et qu’il y a peu de soleil et beaucoup de vent.