Gagnant du 16 km classique

J’ai gagné->https://www.zone4.ca/results.asp?ID=3468&cat=2711] la loppet 16 km classique de Orford ! Je n’en reviens pas. C’est ma première vraie compétition en classique (la première que j’ai faite, c’était il y a 2 ans au [camp des maîtres avec des skis empruntés). J’ai choisi de faire le 16 km plutôt que le 32 km car je pense que je manque d’entrainement, surtout pour les longues distances. Je suis très en forme en ce moment, mais pour une première, c’est toujours plus raisonnable de faire la petite distance.Donc hier soir, séance fartage chez Benjamin qui a une salle de fartage (un garage). La température annoncée -7°C nous incite à mettre du LF7 pour la glisse et de la VR45 pour la zone de poussée.Ce matin, à 10h, au Mont-Orford, il fait -4°C. J’essaye mes skis et ça ne marche pas bien. Fred, notre représentant Fischer, est là pour ajuster le fartage. Il me rajoute 2 couches de VR50 et une petite touche de VR55. C’est parfait comme ça. Après avoir cherché mon dossard que Benjamin avait enfilé par erreur, je vais sur la ligne de départ. On est seulement 25 pour le 16 km homme. Je me place en 3e ligne et GO !Tout de suite, je me rends compte que je n’ai aucun mal à suivre. C’est ma première course, alors je ne sais pas comment me situer mais voyant que ça va bien, je me positionne en 6e place. Ca monte déjà et un gars commence à se détacher. On ne va quand même pas le laisser partir dès le début. Je double les 4 gars devant moi et je vais chercher le premier. Tout le monde se regroupe et je reste caché dans l’aspiration et surtout dans la track réchauffée par les skis de celui de devant. Dans les descentes, je dois freiner car mes skis sont plus rapides. Dans les côtes, j’arrive à suivre, mais ça chauffe.Au 6e km, il y a un petit ravitaillement. Les gars prennent le verre de gatorade qu’on leur tend. J’ai ma gourde alors j’en profite pour filer. Je suis alors en tête de la course avec un peu d’avance. Il reste 10 km. Je ne vais pas partir tout seul si loin alors je récupère un peu, je bois, et on se retrouve à nouveau à 6. Sauf que personne n’ose me doubler. J’aime être devant, je trouve ça moins difficile car je peux monter à mon rythme et dans les descentes, mes skis étant plus rapides, je peux les distancer légèrement, ce qui me permet d’attaquer les côtes tranquillement. Je me sens bien et je vois que les gars derrière moi souffrent de plus en plus.J’enchaîne ainsi les côtes et les descentes en tête de la course (il n’y a pas de plat). La pression monte. Je me demande si je vais tenir jusqu’au bout. J’hésite à laisser le relais mais je préfère monter à mon rythme devant. A 2 km de l’arrivé, deux gars essayent de me doubler. J’hésite à nouveau à me mettre derrière, mais je préfère leur montrer que je suis le plus fort alors j’accélère. Je repasse devant et je mets le turbo jusqu’à la fin. Il reste 1 km. Je me mets dans le rouge. C’est seulement de la descente et des faux plats. Je sais que je suis le plus rapide sur ce terrain car mes skis ont une meilleure glisse et que j’ai de la force en double poussée (grâce à Lison : ça fait les bras de trainer le chariot).Je vois enfin la ligne d’arrivée. Je sens les gars à ma poursuite, mais ils suivent seulement parce qu’ils sont dans ma trace. Ils ne peuvent donc pas doubler. Je finis à fond en double poussée, très heureux de gagner ma première course !PS: Pas de photos car Solenne est restée à la maison avec Lison. Mais j’espère avoir les photos du photographe officiel et de Mark.PS2: Merci beaucoup à toute la famille pour mon équipement de ski classique offert pour mes 30 ans. J’avais les skis les plus rapides et c’est grâce à vous !

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