Les joies de l’hiver québécois

Comme Nico est parti skier cette semaine, je suis restée à la maison avec les enfants. C’était donc le moment idéal pour que la plus grosse tempête depuis 1971 s’abatte sur Montréal. Au début je n’ai pas réalisé l’ampleur de la tempête, j’ai donc quand même emmené les enfants à la garderie. Il y a 900 mètres de chez nous à la garderie. Il y avait déjà un bon 40 cm de neige au sol, avec le vent et la neige qui continuait à tomber. Je les ai emmenés en luge. Ça les a pas mal brassés. Adrien a détesté ça. (Ça se comprend) Quand j’ai été les chercher le soir c’était encore pire avec les bancs de neige qui s’étaient formés aux intersections des rues. Bref, j’ai décidé de les garder à la maison pour les jours suivants.

Pendant la tempête on se croyait un peu au Tibet à la recherche du Yéti, mais le lendemain, il faisait grand soleil. On a donc été faire du ski. (Au parc Lafontaine, restons modeste) Adrien a adoré ça ! Il était super content de faire comme papa. Au passage on a apprécié le déneigement. Je me demande combien de kilo de neige il faut pelleter pour dégager son auto… Beaucoup… Ni les rues ni les trottoirs n’étaient encore déneigés, mais avec le chariot je passe partout. Donc on s’est un peu baladé dans le quartier et on a pris une collation (le goûter) chez « Point G ». C’est un pâtissier spécialiste des macarons. Lison en a choisi un rose et un au chocolat. Est-ce nécessaire de préciser qu’elle en a redemandé ? lol…

J’ai moi aussi goûté aux joies du pelletage pour dégager l’entrée de la maison. Ça m’a marquée… (D’habitude c’est Nico qui le fait. Il aime ça.) Bref, c’est assez marquant pour comprendre que ça a influencé le langage. Ex: « Ça, c’est du pelletage de nuage » En français de France on dirait « brasser du vent » Et aussi « pelleter dans la cour du voisin » pour dire « déplacer le problème ». Voila les joies de l’hiver québécois.